SOCIETAIRES
À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes du 8 mars dernier, nous avons souhaité donner la parole à deux femmes sociétaires, dirigeantes de leur propre entreprise, qui ont su s’imposer dans leur domaine respectif. Elles partagent avec nous leur vision de entrepreneuriat, leur engagement et les valeurs avec lesquelles elles gèrent leur activité. Deux parcours très inspirants !
Madame Luciana Leborgne, gérante du salon de coiffure « La Fibre Capillaire » en Guadeloupe
Portrait 1
Voilà 8 ans que Luciana Leborgne a fondé son salon « La Fibre Capillaire », aux Abymes. Suite à une perte d’emploi, elle a su rebondir en se lançant dans l’entreprenariat : « J’ai dû me réorienter (…), je me suis alors dit qu’il était temps pour moi et que j’avais les capacités de créer ma propre entreprise. (…). J’ai eu la chance de rencontrer une très bonne formatrice, qui m’a beaucoup appris et aidée à croire en mon projet ». Sa détermination lui a permis de surmonter les peurs et les doutes des débuts. Avoir réussi à créer son entreprise est pour elle une très grande fierté : « Ça m’a prouvé que j’en étais capable, que je ne me suis pas trompée sur moimême ». Pour Luciana, le succès c’est « savoir utiliser tout son potentiel, son savoir-faire, tout ce qu’on a reçu depuis l’éducation jusqu’au parcours professionnel (…). La clé du succès c’est aussi rester humble, respecter et écouter l’autre ». Dans son domaine d’activité, la mixité hommes/femmes est forte, et en tant que dirigeante, Luciana ne fait pas de différence. Elle voit même au-delà de son métier, car pour elle aujourd’hui « il n’y a pas de métiers réservés aux femmes ou réservés aux hommes. Il y a de la place pour tout le monde. (…) Par exemple les femmes travaillent aujourd’hui aux espaces verts ou dans le bâtiment, alors qu’autrefois on considérait que c’était des métiers d’hommes ». Son conseil pour toutes celles et ceux qui souhaitent entreprendre : « Il faut élargir ses choix, essayer d’aller dans des secteurs porteurs, innovants, différents », et surtout « aller jusqu’au bout et ne pas se laisser impressionner ». Entre Luciana et Assurance Outremer, c’est une très longue histoire ! « Je suis sociétaire depuis très longtemps, depuis l’époque où j’étais apprentie (…). Ça ne s’appelait même pas encore Assurance Outremer ! (…). Aujourd’hui j’ai tout assuré chez Assurance Outremer : habitation, voiture, entreprise, et j’en suis très satisfaite ! L’équipe est formidable : des personnes à l’écoute (…), respectueuses et qui font leur travail de façon très consciencieuse (…). Les critères essentiels pour moi sont la qualité d’écoute et la disponibilité, et je dois dire que j’ai vraiment trouvé ce que je cherchais. »
Portrait 2
« Sotransal », c’est une histoire de famille : « L’entreprise a été fondée par mon père, avant même ma naissance. Il était camionneur à l’époque, il a commencé avec un camion, puis ma mère et mes frères ont pris le relais, ont développé et fait prospérer l’activité. Et depuis une vingtaine d’années, c’est moi qui suis à la tête de l’entreprise. Aujourd’hui j’emploie 5 personnes. » Être une femme dirigeante dans ce milieu encore très masculin qu’est le transport de marchandises peut faire une différence : « Je suis une femme et je réagis avec ma sensibilité féminine tout en gardant à l’esprit mon objectif et sans perdre de vue les enjeux liés à ma fonction de chef d’entreprise. (…) Je garde à l’esprit que je gère une entreprise mais aussi des humains ». Pour Murielle, « le succès est rarement individuel, c’est la participation et l’implication de chacun dans le poste qu’il occupe qui contribue au succès. (…) Il tient aussi au respect de nos valeurs, de nos engagements ». Son conseil pour les femmes : « Une femme doit rester femme. Elle n’a pas besoin d’être une femme déguisée en homme. (…) . Je ne suis pas en concurrence avec les hommes. Je me sens bien à ma place, j’assume les responsabilités qui m’incombent. Quand je ne sais pas faire, je me fais aider (soit en compétences, soit en technicité). Il ne faut pas hésiter à aller chercher la compétence là où elle est. » Murielle est sociétaire chez Assurance Outremer depuis un an : « j’y ai assuré mon entreprise, toute la flotte des véhicules, ainsi que ma voiture personnelle. » En tant que chef d’entreprise, l’assureur a pour elle un vrai rôle de partenaire et doit être réactif, efficace et défendre ses intérêts. Et c’est ce qu’elle a trouvé avec Assurance Outremer : « Les propositions qui m’ont été faites vont dans le sens de la prise en compte de mes attentes ».
Madame Murielle Jacqua, dirigeante de l’entreprise de transport « Sotransal » en Martinique